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Par Islamcoranique.

Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et accroître notre savoir.

Tout d’abord, je ne suis pas coraniste, et, s’il plaît à Dieu, je ne serai jamais coraniste. Je suis musulman. Soit on est musulman, soit on ne l’est pas, et si vous vous définissez d’une façon qui n’est pas sanctionnée par le coran, par exemple comme sunnite, chiite, coraniste, etc... vous vous êtes écarté du droit chemin.

D’autre part, ce n’est pas moi qui ai posé la question sous le titre, car j’aurais honte de le faire, mais des soi-disant « coranistes » égarés qui se réclament de l’islam et prétendent suivre le coran exclusivement et font tout leur possible pour égarer les musulmans sincères qui ont accepté qu’il ne faut suivre que le coran et rejeter les hadiths non coraniques qui défigurent l’islam.

Et si vous leur demandez où se trouvent la mosquée sacrée et le lieu vers lequel il faut se tourner pendant la prière, ils vous répondent qu’il ne s’agit pas de La Mecque, et que la prière ne comporte pas d’acte physique (position debout, courbée, prosternation) et qu’il n’y a pas non plus de direction géographique vers laquelle se tourner pendant la prière rituelle; autrement dit, ils ne savent même pas où se trouve la mosquée sacrée où Adam, Abraham, Mohammed, Moïse et nombre d’autres prophètes ont prié.

Nous allons non seulement prouver que ces allégations au sujet de La Mecque, de la prière, de la Qibla (direction pour la prière) sont totalement fausses d’un point de vue coranique en citant nombre de versets appropriés, mais également, et entre autres, montrer que la Bible contient plusieurs prophéties absolument stupéfiantes de vérité qui confirment que La Mecque et sa mosquée sacrée étaient bien le lieu de pèlerinage que Dieu a révélé à Abraham et que les prophètes bibliques connaissaient. Si des chrétiens ou juifs prennent le temps de lire cet article, et vérifient les références bibliques et coraniques, ils auront en main des éléments décisifs pour se rendre compte que l’islam et le coran sont effectivement le chemin et la lumière de Dieu.

Sommaire:

1 L’égarement coraniste

2. Jinn Dukhani prétend que la Mecque n’est pas le lieu de pèlerinage de l’islam

3. La vraie signification de 48:24 et son contexte

4. Les preuves d’existence de La Mecque avant le prophète

4.1 Est-il vrai qu’il n’y a pas de traces historiques ?

4.2 La Bible et les étonnantes prophéties au sujet de La Mecque

4.2.1 Le pays de Madian et le pèlerinage au temps de Moïse

4.2.2 La signification de la ka’bah

4.2.3 La prophétie du psaume 84, la signification de Bacca, et le contexte coranique de Mecca et Baccah

4.2.4 Le livre d’Esaïe prophétise l’avènement du coran :

4.2.5 Esaïe 60 : La Mecque, la nouvelle Jérusalem

5. Les coranistes égarés déforment le rituel de la prière rituelle musulmane

5.1 La notion de Qiblah

5.1.1 Définition de Qiblah

5.1.2 Mohammed priait à l’origine vers Jérusalem

5.1.3 La nouvelle Qiblah est celle de la mosquée sacrée à La Mecque

5.2 La prière est un acte physique

5.2.1 La prière du danger

5.2.2 Les positions de la prière rituelle

5.3 La bible confirme la prière rituelle musulmane

6. Les coranistes égarés rejettent le calendrier lunaire

6.1 La différence entre les mots « sanat » (année solaire) et ‘âm (année lunaire) confirment le calendrier lunaire

6.1.1 Les verset 9:36-37 et l’interdiction du nasî dans le calendrier lunaire et les quatre mois sacrés du hajj

6.1.2 Le Verset 9:28: La clef pour cerner quels sont les quatre mois sacrés du hajj

6.1.3 Les versets 12:47-49 et l’alternance significative entre les mots sanat (année solaire) et ‘âm (année lunaire)

6.2 Le nombre de mots « jour » entre le premier et douzième mot « mois » du coran

6.3 Le miracle de Laylatoul Qadr (la nuit du décret)

6.3.1 La 27ème « nuit » de la 9ème lune (ramadan)

6.3.2 Laylatoul Qadr codée dans le système des 365 mots « jour »

Conclusion

1 L’égarement coraniste

Peu avant que je décide d’écrire cet article, un frère m’a alerté d’un individu qui sévit sur internet et s’est choisi comme nom de plume « Jinn Dukhani » ou « Cheikh Dukhani ». Ce dernier est un exemple parmi d’autres de ces gens qui prétendent accepter que le coran est la seule source religieuse de l’islam, mais ne font en fait que réinventer un islam révisionniste au gré de leurs propres délires et ignorance, et souvent guidés par un orgueil démesuré. Jinn Kukhani s’est en fait très largement inspiré d’un certain Ayman, qui a créé un website aux USA il y a près de 10 ans (Free-minds.org), et qui est le principal architecte de la dérive coraniste.

Le problème est que ce genre de personnages sont parfois suffisamment habiles pour détourner de la vérité certains frères qui ont quitté l’islam sunnite ou chiite traditionnel et n’ont pas une connaissance suffisamment approfondie de certains aspects du coran et de la bible.

Avant de brièvement citer quelques unes de ses allégations, il convient de dire que « Jinn dukhani » annonce clairement la couleur avec un nom pareil. Tout d’abord, d’après le coran les jinns sont des anges déchus et rebelles et certains descendent même directement d’Iblis (18:50), couramment appelé satan en français (même si c’est inexact d’un point de vue coranique), et « dukhan » signifie « fumée ». Nous ne sommes donc pas surpris de voir que ce dernier fait des jeux de mots avec le nom qu’il s’est choisi et a décidé « d’enfumer » ses lecteurs. Nous avons donc une personne qui s’appelle « Jinn », catégorie à laquelle appartient Iblis, et dont le but est d’enfumer, c'est-à-dire d’égarer. Le premier mot clé que Jinn Dukhani a choisi sur son website pour « guider » les gens vers ses articles est « athéisme », un autre est « satire ».

L’article auquel je fais référence fait environ 44 pages (http://nawaat.org/portail/2013/04/04/ibadat-el-chouyoukhs-9-mon-hajj-a-la-mecque/).

Il mélange vérité et mensonge, ce qui est la meilleure technique pour tenter d’égarer les gens en les amadouant tout d’abord en leur présentant quelques vérités bien évidentes et faciles à démontrer (les hadiths contredisent le coran, le coran condamne les hadiths etc...), et en les égarant ensuite du droit chemin (en les « enfumant ») en leur faisant perdre contact avec la réalité de l’islam et de ses rituels.

Après avoir clairement annoncé la couleur avec son nom, Jinn Dukhani passe aux actes et se comporte non pas comme un musulman, c'est-à-dire avec politesse, respect et sagesse comme le recommande le coran (49:11, 4:148), mais comme un véritable voyou. Il insulte les sunnites et toute personne qui n’est pas d’accord avec lui. Monceaux choisis :

Il appelle les savants sunnites les « cheikhs du diable », « Koffars au chaytan et à ses cheikhs », « cheikho-idolâtres islamistes », « esprit nourri à la diarrhée Cheikhale », etc...

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا يَسْخَرْ قَوْمٌ مِّن قَوْمٍ عَسَىٰ أَن يَكُونُوا خَيْرًا مِّنْهُمْ وَلَا نِسَاءٌ مِّن نِّسَاءٍ عَسَىٰ أَن يَكُنَّ خَيْرًا مِّنْهُنَّ وَلَا تَلْمِزُوا أَنفُسَكُمْ وَلَا تَنَابَزُوا بِالْأَلْقَابِ بِئْسَ الِاسْمُ الْفُسُوقُ بَعْدَ الْإِيمَانِ وَمَن لَّمْ يَتُبْ فَأُولَٰئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ

(49:11) Ô vous qui croyez! Un peuple ne doit pas se moquer d’un autre peuple, car ces derniers sont peut être meilleur qu’eux ; ni les femmes ne (doivent se moquer) des autres femmes, car ces dernières sont peut être mieux qu’elles. Ne vous insultez pas les uns les autres par des sobriquets injurieux. Quel mauvais trait que celui de la désobéissance lorsqu’on a connu la foi. Ceux qui refusent de se repentir sont les (vrais) injustes.

لَّا يُحِبُّ اللَّهُ الْجَهْرَ بِالسُّوءِ مِنَ الْقَوْلِ إِلَّا مَن ظُلِمَ وَكَانَ اللَّهُ سَمِيعًا عَلِيمًا

(4:148) Dieu n’aime pas que de mauvaises paroles soient proférées en public, à moins d’être victime d’une injustice. Dieu est Audient, Omniscient.

Les vrais musulmans doivent montrer l’exemple, et non pas se comporter comme des voyous.

De plus, il insulte un musulman qui rejette les hadiths, mais pas assez à son sens, en le traitant de salafiste : « M. Talbi est bel et bien un salafiste ». Et encore :

A M. Talbi, Hajj Dukhani dit: « Flanches pas si près du but. Lâche la barbe de Bukhari et ne t’y agrippe pas. Ne sens tu pas encore ses poils dégoutants dans ta main ? Allez Talbounet, Courage! Abandonne définitivement le salafisme! Ce n’est pas parce que tu rejettes la lapidation, la pédophilie et le meurtre des apostats que tu n’es plus salafiste. Ton pseudo-coranisme n’est qu’une tentative de modernisation du salafisme. Une antinomie de plus qui prouve ta pleine appartenance à la science des contradictions. Tu te prosternes devant leur pierre sacrée. Ton Hajj à la Mecque est le leur. Ta Qibla est leur Qibla. Tu es des leurs même s’ils veulent te tuer. »

C’est à cause de gens comme ça que l’image de l’islam est régulièrement salie, car leurs actions est une antithèse du message coranique. Le coran dit :

إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ سَيَجْعَلُ لَهُمُ الرَّحْمَٰنُ وُدًّا

(19:96) Certes, ceux qui croient et pratiquent le bien, le Tout Clément les comblera d’amour.

Enfin, l’orgueil démesuré de Cheikh Jinn Dukhani est constamment présent avec son style satirique, insultant, suffisant et supérieur. Par exemple il parle de régulièrement de lui à la troisième personne :

« Il (Jinn Dukhani parle ici de lui-même) considère ses propres articles comme un soutien scolaire d’un élève qui a beaucoup lu pour ceux qui ont des problèmes de lecture surtout quand on leur met des versets sous le nez. Hajj Dukhani a la prétention de se croire en avance dans sa classe et franchement, ce n’est pas le temps que les autres élèves passent à lire le coran qui va le faire changer d’avis. »

En d’autres termes, Jinn Dukhani est très conscient de sa soi-disant supériorité et de son intelligence supérieure.

Enfin, son long article est très mal structuré, manque singulièrement de substance et de précision dans son argumentation, et cite rarement ses sources ; il est plus appliqué a constamment jouer avec les mots pour tenter de démontrer son génie satirique et à déformer la belle langue française, exactement de la même façon dont il déforme gravement le sens du coran comme nous allons le voir.

Maintenant que nous sommes prévenus par le style et la personnalité de l’auteur, venons-en à ses allégations : »

2. Jinn Dukhani prétend que la Mecque n’est pas le lieu de pèlerinage de l’islam :

« L’hérésie du jour relativement à l’innommable ramassis d’absurdités élevé au rang de science par les idolâtres islamistes, après avoir bien sûr vérifié tout le coran, consiste à affirmer que, Muhammad, le messager qui nous apporta le coran, n’a jamais mis les pieds dans les deux villes qu’on nous dit saintes, à savoir la Mecque et Médine (j’espère que ceux qui ont cru à une repentance en lisant le titre de l’article ne sont pas trop déçus. A chacun son Deen, sa qibla et son Hajj). Jinn Dukhani se fiche royalement du degré d’adhésion à cette croyance ridicule chez ceux qui apprennent l’islam en dehors du coran et qui étudient l’histoire dans les livres de ragots. Avant de passer aux faits historiques, il est nécessaire dans un premier temps de rappeler aux lecteurs les versets où quelque chose qui ressemble au mot Mecque apparait. »

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Jinn Dukhani continue :

« Le premier (48-24) semble faire référence à un lieu de bataille (Hajj Dukhani vous proposera sa traduction en fin d’article) et le deuxième à une nuisance sonore (moukaa) qui empêche la véritable SALAT. Du coup, faute de Mecque sacrée dans le coran, les cheikhs se sont rabattus sur un mot voisin. C’est ainsi que pour eux, Bacca serait du pareil au même que Mecca. Avec Bacca, on tient quelque chose de plus consistant. C’est le fameux endroit, où se trouve le premier Bayt comme c’est précisé (premier, en théorie, veut dire qu’il y en a d’autres), où Abraham a tenu la réunion du Hajj. C’est là où il y a la fameuse tribune où Abraham s’est tenu debout pour ses discours, un endroit surélevé que l’on appellerait, en arabe, la Kaaba. Mais Bacca n’est pas Mecca. Dieu ne confond pas le M et le B. Résumons. Non seulement il n’y aucune indication dans le coran qu’un trou perdu dans le Sahara qui s’appellerait Mecque serait sacré mais le seul endroit qui pourrait aspirer à la sacralité pour notre affaire s’appellerait Bacca et serait un endroit visité par Abraham sans que nous ayons aucune garantie que Muhammad y soit allé faire un tour. »

Maintenant la traduction personnelle de Cheik Dukhani qu’il nous a promise et comment il l’a jusitifie:

« Oups! Hajj Dukhani a failli oublier. Le verset où le mot Mecca apparait comporte une bizarrerie. Mecca est précédé du mot Batni qui signifie ventre. Que vient faire le mot BATNI avant le Mot Mecque ? Pour les Gogs, ventre veut dire vallée (Science de la géographie Gog). Mais Hajj Dukhani sait que Dieu à un vocabulaire riche est n’est pas du genre à commettre ce genre d’imprécisions. En ouvrant un dictionnaire arabe on trouve que Makka, avec double k, signifie sucer et aspirer quelque chose jusqu’à ce qu’il n’en reste plus. Une continuation logique du mot ventre. »

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3. La vraie signification de 48:24 et son contexte

Jinn Dukhani n’a pas tort de dire que « batni » (بَطْن) veut dire « ventre ». Cela signifie également « à l’intérieur de », « au sein de », mais cela n’intéresse pas Jinn Dukhani car il devrait alors admettre le véritable sens du verset. Et s’il est vrai que beaucoup de traductions sont inexactes en traduisant « batn » par « vallée », beaucoup d’autres traduisent le mot correctement (par exemple Yusuf Ali, the Monotheist Group, etc...). De plus, par ignorance ou guidé par un dessein malin, il omet de citer le verset suivant (48:25) qui nous éclaire sur le fait que La mosquée sacrée et lieu du pèlerinage de l’Islam sont tout simplement située « au sein de La Mecque » :

وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُم بِبَطْنِ مَكَّةَ مِن بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا

(48:24) Il est Celui qui a empêché leurs mains de vous porter atteinte, de même que vos mains, au sein de la Mecque, après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous avez fait.

هُمُ الَّذِينَ كَفَرُوا وَصَدُّوكُمْ عَنِ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَالْهَدْيَ مَعْكُوفًا أَن يَبْلُغَ مَحِلَّهُ وَلَوْلَا رِجَالٌ مُّؤْمِنُونَ وَنِسَاءٌ مُّؤْمِنَاتٌ لَّمْ تَعْلَمُوهُمْ أَن تَطَئُوهُمْ فَتُصِيبَكُم مِّنْهُم مَّعَرَّةٌ بِغَيْرِ عِلْمٍ لِّيُدْخِلَ اللَّهُ فِي رَحْمَتِهِ مَن يَشَاءُ لَوْ تَزَيَّلُوا لَعَذَّبْنَا الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْهُمْ عَذَابًا أَلِيمًا

(48:25) Ils sont ceux qui ont rejeté la foi, vous ont maintenu à l’écart de la mosquée sacrée, et ont empêché vos sacrifices d’atteindre leur destination légitime (il s’agit ici du sacrifice pendant le hajj). Et s’il n’en était qu’il y avait des hommes et des femmes croyants que vous ne connaissiez pas et que vous auriez annihilés, et qui vous auraient [également] porté atteinte sans que vous soyez au courant de la situation... : C’est ainsi que Dieu embrasse de Sa miséricorde qui Il veut. S’ils avaient été [un groupe] distinct, Nous aurions certainement infligé à ceux qui ont rejeté la foi une rétribution douloureuse.

لَّقَدْ صَدَقَ اللَّهُ رَسُولَهُ الرُّؤْيَا بِالْحَقِّ لَتَدْخُلُنَّ الْمَسْجِدَ الْحَرَامَ

إِن شَاءَ اللَّهُ آمِنِينَ مُحَلِّقِينَ رُءُوسَكُمْ وَمُقَصِّرِينَ لَا تَخَافُونَ

فَعَلِمَ مَا لَمْ تَعْلَمُوا فَجَعَلَ مِن دُونِ ذَٰلِكَ فَتْحًا قَرِيبًا

(48:27) Dieu a assurément exaucé le songe prémonitoire du messager : « En vérité, vous entrerez dans la mosquée sacrée, s’il plaît à Dieu, en toute sécurité, en vous ayant rasé la tête, ou écourté [vos cheveux], et sans ressentir la moindre crainte ». Car Il savait ce que vous ne saviez pas, et a, de plus, parallèlement préparé le terrain pour une victoire imminente.

Dieu a donc bien exaucé dans la sourate 48 le « songe prémonitoire » qu’Il avait inspiré au messager lors de l’ascension céleste (17:60, 53:18) et avant qu’il ne se rende à La Mecque, à savoir que les croyants allaient conquérir la ville, accomplir le hajj et « entrer dans la mosquée sacrée » en s’étant auparavant « rasé la tête ou écourté les cheveux », alors qu’ils venaient juste d’accomplir le rituel du sacrifice pendant le hajj comme 48:25 le sous-entend (voir aussi 2:196, 22:27-29).

Ces éclaircissements suffisent amplement à mettre en lumière l’ignorance et le profond égarement de Jinn Dukhani et de ses devanciers révisionnistes. Par leur faute, et en développant de nombreuses thèses conspirationnistes dénuées de tout sens, ils réussissent à égarer certains croyants, et cela, c’est très grave.

4. Les preuves d’existence de La Mecque avant le prophète

4.1 Est-il vrai qu’il n’y a pas de traces historiques ?

Il prétend dans son essai qu’il n’y a aucune preuve de l’existence de la Mecque avant le prophète Mohammed. Le fait que la parole de Dieu confirme « Maccah » (48:25) à proximité de la mosquée sacrée et des lieux de pèlerinage (48:25-27) ne lui suffit-il pas ?

De plus, nous verrons plus tard en détail que le livre d’Ésaïe (prophète hébreu décédé au 7ème siècle avant l’ère chrétienne), contient l’une des prophéties majeures de l’avènement de l’islam dans la bible, et nous éclaire que La sainte mosquée de La Mecque et son pèlerinage devaient demeurer oubliés pendant très longtemps avant de renaître avec l’avènement du Coran (Ésaïe 29:12, Ésaïe 60). De plus, la société arabe de la jâhiliyyah (antéislam) était très largement inculte et analphabète, et en est restée aux balbutiements de l’écriture pendant des siècles avant que le coran ne la popularise ; ce n’est donc nullement étonnant qu’il n’y ait eu que très peu d’allusions aux lieux saints de La Mecque.

L’historien grec Diodorus Siculus (60-30 av. J-C), qui a, entre beaucoup d’autres endroits, écrit au sujet des régions isolées de l’Arabie, a mentionné « qu’un temple y a été établi, qui est très sacré, et particulièrement révéré par tous les arabes ». Jinn Dukhani critique la référence de Ptolémée à une ville appelée « Macoraba », possible référence à La Mecque, mais franchement, nous n’en avons absolument pas besoin, car La Mecque est mentionnée directement dans le coran, et que 48:24-27 établissent un contexte limpide.

La référence historique de Diodorus Siculus est importante car elle confirme plusieurs décennies avant le début de l’ère chrétienne qu’il y avait bien un temple « très sacré, et particulièrement révéré par tous les arabes ».

4.2 La Bible et les étonnantes prophéties au sujet de La Mecque

4.2.1 Le pays de Madian et le pèlerinage au temps de Moïse

Cela nous ramène à une autre référence coranique cruciale couplée avec une référence biblique, à savoir que Moïse avait trouvé refuge en Arabie au pays de Madian (situé au nord ouest de l’Arabie) après son éviction d’Egypte. Selon la bible, Madian est l'un des fils d’Abraham et de sa concubine Kétourah (Genèse 25:1-6). Ses descendants, les Madianites, se sont installés notamment au nord de l’Arabie. Moïse fut accueilli par le prêtre de cette tribu, Jethro (Exode 2:15-16), et épousa Séphora (l’une de ses deux filles, coran 28:27, cité ci-après). Jethro est également appelé Reuel dans La bible. Peu après, Dieu se révéla dans l'épisode du buisson ardent et envoya Moïse délivrer le peuple d'Israël de l'esclavage.

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قَالَ إِنِّي أُرِيدُ أَنْ أُنكِحَكَ إِحْدَى ابْنَتَيَّ هَاتَيْنِ عَلَىٰ أَن تَأْجُرَنِي

ثَمَانِيَ حِجَجٍ فَإِنْ أَتْمَمْتَ عَشْرًا فَمِنْ عِندِكَ وَمَا أُرِيدُ أَنْ

أَشُقَّ عَلَيْكَ سَتَجِدُنِي إِن شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّالِحِينَ

(28:27) Il (Reuel, aussi appelé Jethro) s’écria : « Je désire te marier (Toi Moïse) à l’une de mes deux filles, en échange de quoi tu travailleras pour moi pendant huit pèlerinages. La décision t’appartiendra alors si tu désires en accomplir dix. Je ne veux pas te causer de difficultés ; tu me trouveras, s’il plait à Dieu, du nombre des véridiques.

Le pèlerinage institué par Abraham était tellement populaire en Arabie à l’époque de Moïse que le verset nous montre que les arabes (en l’occurrence Reuel, le prêtre de Madian) comptaient les années en « pèlerinages », ce qui est rendu possible par le fait que le dernier mois sacré du pèlerinage clôture l’année lunaire musulmane (voir l’article sur « les 4 mois sacrés du hajj »).

Le verset nous montre donc très bien que le pèlerinage décrété par Dieu au temps d’Abraham avait bien lieu en arabie, ce que dénient les révisionnistes coranistes tels que Jinn Dukhani. 28:27 implique de ce fait que Moïse était tout à fait au courant du pèlerinage à La Mecque, et qu’il l’a forcément accompli en tant que croyant qui suivait la religion d’Abraham. Nous préciserons d’ailleurs que chaque fois que le mot « pèlerinage » est employé dans le coran, il s’agit systématiquement du pèlerinage à La mosquée sacrée (de la Mecque), car le coran n’admet qu’un et un seul pèlerinage (3:97, 2:189, 2:196, 2:197, 9:3, 22:27).

La carte de l’Arabie ci-dessus montre le pays de Madian (Aujourd’hui nord située au nord-ouest de l’Arabie Saoudite) où se situe le vrai mont Sinaï, actuellement appelé Jebel Al Lawz. De nombreuses preuves archéologiques confirment cette découverte, effectuée par un archéologue chrétien américain (Ron Wyatt). Par exemple, Il a retrouvé le site ou le vaux d’or a été adoré, qui comporte toujours des hiéroglyphes de la scène d’adoration du veau. Vous pouvez consulter le site www.Wyattmuseum.com/ pour plus de détails.

Exode 2:15 : Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits.

وَلَٰكِنَّا أَنشَأْنَا قُرُونًا فَتَطَاوَلَ عَلَيْهِمُ الْعُمُرُ وَمَا كُنتَ ثَاوِيًا

فِي أَهْلِ مَدْيَنَ تَتْلُو عَلَيْهِمْ آيَاتِنَا وَلَٰكِنَّا كُنَّا مُرْسِلِينَ

(28:45) Et Nous avons issu des générations et prolongé leur vies, et tu [Ô Mohammed] n’étais point un habitant du peuple de Madian leur récitant nos versets, mais Nous étions ceux qui [en] étaient l’origine.

وَمَا كُنتَ بِجَانِبِ الطُّورِ إِذْ نَادَيْنَا وَلَٰكِن رَّحْمَةً مِّن رَّبِّكَ

لِتُنذِرَ قَوْمًا مَّا أَتَاهُم مِّن نَّذِيرٍ مِّن قَبْلِكَ لَعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ

(28:46) Et tu [Ô Mohammed] n’étais pas sur le flanc du mont (voir 23:20 : le mont en question est le « mont Sinaï ») quand nous avons appelé, mais [simplement] une miséricorde de la part de ton Seigneur, afin que tu puisses avertir un peuple auquel nul avertisseur n’était parvenu avant toi, [et] afin qu’ils puissent prendre garde.

Les versets bibliques et coraniques ci-dessus corroborent tout simplement la découverte de Ron Wyatt, à savoir que le mont Sinaï, où Moïse a reçu la révélation, se trouve au pays de Madian, c'est-à-dire en Arabie.

Tout ceci pour dire que le pèlerinage dont parle le coran au temps de Moïse était situé en Arabie, et non pas dans un autre pays tel l’Irak ou la Palestine comme le prétendent certains coranistes égarés. Il s’agissait donc du même pèlerinage « très sacré, et particulièrement révéré par tous les arabes » que celui mentionné par Diodorus Siculus peu avant le début de l’ère chrétienne, c'est-à-dire celui confirmé par le saint coran comme étant celui de La Mecque (48:24-27).

4.2.2 La signification de la ka’bah

L’une des preuves évidentes que la mosquée sacrée de la Mecque est bien le lieu saint de l’islam est qu’on y trouve la ka’bah. Ka’bah signifie « cube » en raison de la forme cubique du temple construit par Abraham. Où ailleurs qu’à La Mecque trouve-t-on un temple en forme de cube ?!

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جَعَلَ اللَّهُ الْكَعْبَةَ الْبَيْتَ الْحَرَامَ قِيَامًا لِّلنَّاسِ وَالشَّهْرَ الْحَرَامَ وَالْهَدْيَ وَالْقَلَائِدَ ذَٰلِكَ لِتَعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ يَعْلَمُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الْأَرْضِ وَأَنَّ اللَّهَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمٌ

(5:97) Dieu a créé la Ka’bah, la maison sacrée édifiée pour la race humaine, ainsi que le mois sacré, les animaux sacrificiels et les guirlandes, afin que vous sachiez que Dieu sait ce qu’il y a dans les cieux et sur la terre, et que Dieu est connaisseur de toutes choses.

La Ka’bah est désignée comme étant « la maison » (2:125, 2:127, 2:158, 3:97, 8:35, 11:73, 22:26), et Dieu l’appelle « Ma maison » (2:125, 22:26), montrant qu’il s’agit de la maison de Dieu. Elle porte également le nom de « maison sacrée » (5:2, 5:97), Abraham l’appelant « Ta maison sacrée » en s’adressant directement à Dieu (14:37), et confirmant qu’il s’agit de la maison de Dieu. Elle porte encore le titre d’« ancienne maison » (22:29, 22:33), car il s’agit de « la première maison établie pour la race humaine » (3:96).

La Ka’bah est située dans la mosquée sacrée (mentionnée en 2:144, 2:149, 2:150, 2:191, 2:196, 2:217, 5:2, 8:34, 9:7, 9:19, 9:28, 17:1, 22:25, 48:25, 48:27). Une preuve toute simple que la mosquée sacrée comprend la Ka’bah et l’enceinte qui l’entoure est que « al masjid al Haraam » signifie « l’endroit sacré où l’on se prosterne » : Les croyants font la prière et se prosternent en direction de la Ka’bah lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur de la mosquée sacrée. Où que nous soyons sur terre, Dieu nous ordonne de « tourner nos visages en direction de la mosquée sacrée » (2:144, 2:149, 2:150), laquelle représente la « qiblah » (direction pour pratiquer la prière), mentionnée en 2:143, 2:144, 2:145 et 10:87.

4.2.3 La prophétie du psaume 84, la signification de Bacca, et le contexte coranique de Mecca et Baccah

إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكًا وَهُدًى لِّلْعَالَمِينَ

(3:96) En vérité, la première maison (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Baccah. Elle est bénie et fait office de direction (houda) pour l’univers.

Le Coran reconnait les psaumes de David comme écritures révélées (4:163, 17:55, 21:105), et nous voyons dans le psaume 84 que les gens qui suivaient la religion d’Abraham au temps de David savaient parfaitement que « la vallée de Bacca » était l’endroit où le pèlerinage avait lieu :

(Psaume 84:4-7) Ashrei yoshvei veitekha ‘od yehalilukha, sela. Ashrei adam ‘oz lo bakh. Mesillot be-levavam, ‘ovrei be-‘eimeq ha-Baca, ma‘yan yesheetuhu...yeilkhu mei-hayil el hayil....

Psaume 84:4-7 :

(84:4) Bénis soient ceux qui résident en Ta maison ; Ils peuvent te célébrer encore, Sélah.

Note : La ka’bah est appelée dans le coran « la maison », « la maison de Dieu », « Ma Maison », « Ta maison sacrée » (2:125, 2:127, 22:26, 14:37, etc..).

(84:5) Bénis soient ceux qui trouvent leur force en Toi. Ils trouvent dans leurs cœurs des chemins de pèlerinage ;

Le pèlerinage à la maison de Dieu est aujourd’hui le plus grand pèlerinage au monde.

(84:6) lorsqu’ils traversent la vallée de Bacca (Vallée « sèche » en hébreu), ils la transforment en lieu de sources, et la pluie précoce la remplit de piscines d’eau.

(84:7) Ils marchent d’une hauteur à l’autre, et ils se présentent devant Dieu à Sion.

D’après plusieurs traductions bibliques, notamment « The Complete Hebrew Translation », Bacca signifie « aride » ou « sec » en hébreu, ce qui correspond tout à fait au climat aride de La Mecque.

Vallee sans culture islamcoranique lbl

رَّبَّنَا إِنِّي أَسْكَنتُ مِن ذُرِّيَّتِي بِوَادٍ غَيْرِ ذِي زَرْعٍ عِندَ بَيْتِكَ

الْمُحَرَّمِ رَبَّنَا لِيُقِيمُوا الصَّلَاةَ فَاجْعَلْ أَفْئِدَةً مِّنَ النَّاسِ

تَهْوِي إِلَيْهِمْ وَارْزُقْهُم مِّنَ الثَّمَرَاتِ لَعَلَّهُمْ يَشْكُرُونَ

(14:37) Notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans cultures, auprès de Ta maison sacrée ; notre Seigneur, afin qu’ils puissent accomplir la prière rituelle, et que les cœurs des hommes se dirigent vers eux, et procure leur des fruits, afin qu’ils soient reconnaissants.

وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي

شَيْئًا وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ

(22:26) Et Nous avons indiqué à Abraham le site de la maison (sacrée), « afin que tu n’associes quoi que ce soit à coté de Moi, et que tu purifies Ma maison pour ceux qui effectuent le tawaf [pendant la ‘oumrah], et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors la prière rituelle].

وَأَذِّن فِي النَّاسِ بِالْحَجِّ يَأْتُوكَ رِجَالًا وَعَلَىٰ كُلِّ ضَامِرٍ يَأْتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍ

(22:27) « Et proclame le pèlerinage pour le genre humain. Ils viendront à toi [O Abraham] à pied ainsi qu’à dos de chameau ; ils viendront de tous sentiers montagneux ».

En 14:37 et 22:27, comme dans le psaume 84, les pèlerins convergent vers la maison sacrée de cette « vallée sans cultures » et y apportent des fruits.

Baccah n’est pas l’ancien nom de La Mecque, tel qu’avancé par beaucoup d’exégètes sunnites. D’après le Coran, La Mecque (Maccah) est le nom de la ville sainte (48:24), alors que « Baccah » est l’endroit géographique précis où se trouve la mosquée sacrée. La préposition « bi » dans « Bibakkah »” (ببكة) indique un lieu géographique. Nous voyons en 3:96 qu’il s’agit de l’endroit où a été établi le premier temple dédié à Dieu sur terre par la race humaine, qui fut bâti par Adam et sa famille. « Baccah » est donc un nom extrêmement ancien qui remonte peut être à Adam et Eve et a été associé à la notion de pèlerinage au moins depuis le temps d’Abraham, et peut être très longtemps avant puisque son histoire remonte aux premiers êtres humains. L’un des noms de La Mecque est « la mère des cités », ce qui va de pair avec le fait que le premier temple dédié à Dieu y a été construit:

وَهَٰذَا كِتَابٌ أَنزَلْنَاهُ مُبَارَكٌ مُّصَدِّقُ الَّذِي بَيْنَ يَدَيْهِ وَلِتُنذِرَ أُمَّ الْقُرَىٰ وَمَنْ حَوْلَهَا وَالَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِالْآخِرَةِ يُؤْمِنُونَ بِهِ وَهُمْ عَلَىٰ صَلَاتِهِمْ يُحَافِظُونَ

(6:92) Et voici un livre que Nous avons révélé plein de bénédictions, et qui confirme ce qui a été révélé avant ce qu’il a reçu entre ses mains, afin que vous puissiez avertir la mère des cités (La Mecque) et toutes celles à l’entour. Ceux qui croient en l’au delà y croiront et pratiqueront avec assiduité leurs prières rituelles.

En arabe, « baccah » est dérivé de « tabakka » qui signifie « rassembler des gens », ou « manquer d’eau » (Dictionnaire du coran arabe/anglais, par Omar), comme en hébreu. Une possibilité est que, l’hébreu et l’arabe étant toute deux des langues sémitiques extrêmement proches, la « vallée de Bacca » dans le psaume 84 pourrait aussi signifier « la vallée du rassemblement », c'est-à-dire le lieu de pèlerinage décrété à l’origine par Dieu sous le ministère d’Abraham. Baccah signifierait ainsi non seulement « aride », « sec », mais aussi « rassemblement ». Le « rassemblement » (baccah) serait donc le lieu géographique précis dans la ville de la Mecque où se trouvent les lieux saints qui comprennent la Ka’bah, la mosquée sacrée qui l’entoure, ainsi que les monticules d’Al Safa et Al Marwah.

Innondation Mecque islamcoranique lbl

Nous voyons également dans le psaume 84 que « la maison » de Dieu, en plus d’être dans la vallée de Baccah, est un lieu de sources (notamment la source de Zam Zam à la mosquée sacrée), et que la pluie l’inonde fréquemment pendant l’hiver formant des « Piscines d’eau », ce qui est une réalité de La Mecque depuis toujours en hiver.

al safa et al marwah islamcoranique lblEn 84:7, nous voyons que les pèlerins « marchent d’une hauteur à l’autre » : C’est une allusion au rituel du sa’ï et de la marche rituelle entre les monticules d'Al Safa et Al Marwah (2:158).

إِنَّ الصَّفَا وَالْمَرْوَةَ مِن شَعَائِرِ اللَّهِ فَمَنْ حَجَّ الْبَيْتَ أَوِ اعْتَمَرَ فَلَا

جُنَاحَ عَلَيْهِ أَن يَطَّوَّفَ بِهِمَا وَمَن تَطَوَّعَ خَيْرًا فَإِنَّ اللَّهَ شَاكِرٌ عَلِيمٌ

(2:158) Certes [les monticules d’] Al Safa et d’Al Marwah sont parmi les rites révélés par Dieu. Ainsi, quiconque accomplit le hajj vers la maison [sacrée], ou accomplit la ‘oumrah, n’encoure aucun péché à les contourner. Et quiconque se porte volontaire à faire plus, alors Dieu est certainement Appréciatif, Omniscient.

إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكًا وَهُدًى لِّلْعَالَمِينَ

(3:96) En vérité, la première maison (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Baccah. Elle est bénie et fait office de direction (houdan) pour l’univers.

4.2.4 Le livre d’Esaïe prophétise l’avènement du coran :

Nous citons ci-dessous le verset d’Esaïe qui prophétise la révélation du coran au prophète Mohammed, qui était illettré au moment de la première révélation, afin que le lecteur comprenne la dimension prophétique exceptionnelle du livre d’Ésaïe, et qu’il puisse mieux apprécier ensuite la description incroyable de La mosquée sacrée de la Mecque en Esaïe 60, citée plus loin.

Esaïe 29:10-12

10 Car l'Eternel a répandu sur vous un esprit de profond sommeil; il a bandé vos yeux; les prophètes et vos chefs, les voyants, il les a couverts. 11 Et la vision de tout vous sera comme les paroles d'un livre scellé qu'on donne à quelqu'un qui sait lire, en disant: Lis ceci, je te prie; et il dit: Je ne puis, car il est scellé; 12 Et on donne le livre à celui qui ne sait pas lire, en disant: Lis ceci, je te prie; et il dit: Je ne sais pas lire.

(Traduction : Bible Darby)

الَّذِينَ يَتَّبِعُونَ الرَّسُولَ النَّبِيَّ الْأُمِّيَّ الَّذِي يَجِدُونَهُ مَكْتُوبًا عِندَهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَالْإِنجِيلِ

(7:157) Ceux qui suivent le messager, le prophète illettré qu’ils trouvent mentionné (lit. « écrit ») en leur sein dans la Thora et l’évangile...

وَمَا كُنتَ تَتْلُو مِن قَبْلِهِ مِن كِتَابٍ وَلَا تَخُطُّهُ بِيَمِينِكَ إِذًا لَّارْتَابَ الْمُبْطِلُونَ

(29:48) Et tu (O Mohammed) ne récitais aucun livre avant cela (le coran), et tu ne l’écrivais pas de ta main droite, car dans un tel cas, les falsificateurs auraient [eu raison] d’être en proie au doute.

Remarque : Le verset ci-dessus indique que Mohammed était illettré au moment où il a reçu la révélation, mais implique qu’il a ensuite appris : « Tu ne récitais aucun livre avec cela » implique que « après cela », (la révélation du coran), le prophète a appris à lire et à écrire. Le premier verset révélé (95:1) est « Lis ! [Ô Mohammed] Au nom de ton seigneur, celui qui a créé. » En d’autres termes, Dieu a ordonné au saint prophète d’apprendre à lire, car il ne savait pas le faire au moment de la première révélation, confirmant la prophétie d’Ésaïe 29:12, citée plus haut.

4.2.5 Esaïe 60 : La Mecque, la nouvelle Jérusalem

Ce chapitre d’Ésaïe est souvent appelé dans la chrétienté « la nouvelle Jérusalem ». Lisons à quoi ressemble « la nouvelle Jérusalem » :

1 Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l'Eternel se lève sur toi.

2 Voici, les ténèbres couvrent la terre, Et l'obscurité les peuples; Mais sur toi l'Eternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît.

3 Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons.

4 Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi; Tes fils arrivent de loin, Et tes filles sont portées sur les bras.

Nous voyons dans les versets 3 et 4 que les nations convergent vers un endroit géographique bien précis, allusion à un pèlerinage sacré vers une ville sainte.

5 Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton cœur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi.

Les pèlerins amènent avec eux les richesses de leurs pays.

6 Tu seras couverte d'une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d'Epha; Ils viendront tous de Shéba; Ils porteront de l'or et de l'encens, Et publieront les louanges de l'Eternel.

tribus arabes pelerinage islamcoranique lbl

La ville en question sera couverte des chameaux et dromadaires de Madian (c'est-à-dire la région du nord de l’Arabie, arabes descendants de Madian, fils d’Abraham (Genèse 25:1-6l), ainsi que ceux d’Epha (tribu arabe d’Epha, l’un des fils de Madian).

7 Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; Les béliers de Nebajoth seront à ton service; Ils monteront sur mon autel et me seront agréables, Et je glorifierai la maison de ma gloire.

Kédar est le deuxième fils d’Ismaël, Nebajoth est le premier (Genèse 25:13). Il s’agit donc à nouveau de tribus arabes descendantes d’Ismaël et qui habitèrent le nord de l’Arabie.

8 Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier?

Les pèlerins en question voleront dans le futur vers cette ville sainte, allusion prophétique aux millions de pèlerins musulmans du monde entier qui prennent l’avion chaque année tels « des nuées » vers La mosquée sacrée de la Mecque.

9 Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tarsis sont en tête, Pour ramener de loin tes enfants, Avec leur argent et leur or, A cause du nom de l'Eternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël qui te glorifie.

10 Les fils de l'étranger rebâtiront tes murs, Et leurs rois seront tes serviteurs; Car je t'ai frappée dans ma colère, Mais dans ma miséricorde j'ai pitié de toi.

Il est bien connu que les multiples travaux d’agrandissement des murs de la mosquée sacrée ont été effectués et bâtis par une main d’œuvre étrangère nombreuse, et que les rois d’innombrables pays ont servi les lieux saints tout au long de l’histoire de l’islam. La mosquée de La Mecque a été « frappée par la colère » de Dieu (en raison de l’idolâtrie des arabes) et oubliée pendant de nombreux siècles, mais Dieu a finalement eu « pitié » d’elle.

11 Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite.

Il est un fait historique que depuis plus de mille ans, les portes de la mosquée sacrée de La Mecque sont toujours restées ouvertes, jour et nuit, pendant tous les jours de l’année.

12 Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, Ces nations-là seront exterminées.

Voici une prophétie biblique importante, à savoir que les pays qui n’embrassent pas l’islam sont à terme amenés à périr.

13 La gloire du Liban viendra chez toi, Le cyprès, l'orme et le buis, tous ensemble, Pour orner le lieu de mon sanctuaire, Et je glorifierai la place où reposent mes pieds.

La ville en question comporte un « sanctuaire » où l’on « glorifie » Dieu pieds nus.

14 Les fils de tes oppresseurs viendront s'humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t'appelleront ville de l'Eternel, Sion du Saint d'Israël.

Il est indiqué ici que ceux qui oppressent les musulmans verront leurs fils embrasser la religion de Dieu et faire le pèlerinage et « se prosterner » devant Dieu, allusion on ne peut plus claire à la prière musulmane.

15 Au lieu que tu étais délaissée et haïe, Et que personne ne te parcourait, Je ferai de toi un ornement pour toujours, un sujet de joie de génération en génération.

Comme dans le verset 10, le verset explique que pendant de nombreux siecles la mosquée sacrée de La Mecque « a été délaissée et haïe, et que personne ne la parcourait ».

16 Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Eternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.

17 Au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, Au lieu du fer je ferai venir de l'argent, Au lieu du bois, de l'airain, Et au lieu des pierres, du fer; Je ferai régner sur toi la paix, Et dominer la justice.

18 On n'entendra plus parler de violence dans ton pays, Ni de ravage et de ruine dans ton territoire; Tu donneras à tes murs le nom de salut, Et à tes portes celui de gloire.

Les mots « salâm » et « gloire » sont parmi les mots et versets gravés sur les murs et portes du sanctuaire de la Mecque.

19 Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t'éclairera de sa lueur; Mais l'Eternel sera ta lumière à toujours, Ton Dieu sera ta gloire.

20 Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s'obscurcira plus; Car l'Eternel sera ta lumière à toujours, Et les jours de ton deuil seront passés.

Une nouvelle fois, il est clair que la mosquée sacrée de La Mecque allait être « en deuil » avant de renaître.

21 Il n'y aura plus que des justes parmi ton peuple, Ils posséderont à toujours le pays; C'est le rejeton que j'ai planté, l'œuvre de mes mains, Pour servir à ma gloire.

22 Le plus petit deviendra un millier, Et le moindre une nation puissante. Moi, l'Eternel, je hâterai ces choses en leur temps.

En résumé, la ville décrite en Esaïe 60 est une ville où convergent les nations (60:4) et les tribus arabes (Madian, Epha, Shéba, Kédar, Nebajoth : 60:6-7). Les pèlerins s’y rendent en « volant comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier » (60:8), prophétie biblique que les pèlerins prennent l’avion pour s’y rendre. La ville de La Mecque allait être « frappée par la colère » de Dieu (à cause de l’idolâtrie des arabes), oubliée, délaissée pour finalement renaître, ce qui est une raison pour laquelle il n’y a quasiment pas de traces historiques de La Mecque avant le ministère du prophète; les fils de l'étranger rebâtissant ses murs (60:10, 60:15, 60:20), Les portes de la moquée sacrée de La Mecque « sont toujours ouvertes, et ne sont fermées ni jour ni nuit » (60:11), ce que même les pires ennemis de l’islam ne peuvent dénier. Les peuples se rendant à cette ville et se « prosternent » (60:14) à ses pieds, allusion on ne peut plus claire à la prière rituelle musulmane en direction de la Ka’bah (remarque : les coranistes égarés dénient même le fait qu’il faille se prosterner pendant la prière !). Les mots « paix » (salut) et « gloire » figurent sur les murs et portes de la mosquée sacrée de La Mecque (60:18). En d’autres termes, et au vu de ces preuves convergentes et véritablement écrasantes, il faut vraiment être le pire des dénégateurs pour refuser de croire que la ville (et sanctuaire sacré) prédite en Ésaïe 60 est bien celle de la Mecque en Arabie.

Aux soit disant coranistes, et dénégateurs qui rejettent ces preuves par orgueil, nous leur citerons le verset suivant :

قُلْ آمَنَّا بِاللَّهِ وَمَا أُنزِلَ عَلَيْنَا وَمَا أُنزِلَ عَلَىٰ إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ

وَإِسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَالْأَسْبَاطِ وَمَا أُوتِيَ مُوسَىٰ وَعِيسَىٰ وَالنَّبِيُّونَ

مِن رَّبِّهِمْ لَا نُفَرِّقُ بَيْنَ أَحَدٍ مِّنْهُمْ وَنَحْنُ لَهُ مُسْلِمُونَ

(3:84) Dis [Ô Mohammed] : Nous croyons en Dieu et en ce qui nous a été révélé et en ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les lignées des [douze] tribus, et à ce qui a été donné à Moïse, Jésus et les prophètes [agréés] par leur Seigneur, nous ne faisons de distinction entre aucun d’entre eux, et nous Lui sommes soumis.

La Question est la suivante : Croient-ils vraiment aux livres révélés avant le coran ou simplement quand ça les arrange ?

5. Les coranistes égarés déforment le rituel de la prière rituelle musulmane

Certains coranistes rejettent le fait que la prière musulmane est une prière physique (Position debout, courbée, prosternée) et qu’elle s’effectue tourné vers la mosquée sacrée de La Mecque.

5.1 La notion de Qiblah

5.1.1 Définition de Qiblah

Qiblah signifie « en direction de », « faire face », « le point focal en direction duquel on effectue la prière rituelle ».

Les versets coraniques parlent d’eux-mêmes

وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ وَأَخِيهِ أَن تَبَوَّآ لِقَوْمِكُمَا بِمِصْرَ

بُيُوتًا وَاجْعَلُوا بُيُوتَكُمْ قِبْلَةً وَأَقِيمُوا الصَّلَاةَ وَبَشِّرِ الْمُؤْمِنِينَ

(10:87) Et Nous avons inspiré Moïse et son frère (Aaron) : « Etablissez votre peuple en Egypte dans des maisons, et établissez vos maisons selon la qiblah (direction pour la prière rituelle) et accomplissez la prière rituelle, et annoncez la bonne nouvelle aux croyants.

Ce verset montre que Moïse, de retour en Egypte après avoir séjourné pendant de longues années à Madian en Arabie où il a appris la religion d’Abraham et accompli le pèlerinage à La Mecque et la prière rituelle, a reçu l’ordre, de même que son frère, de demander à son peuple de faire la prière rituelle en direction de La Mecque.

La Qiblah du peuple juif a été changée plus tard dans l'histoire biblique par celle de Jérusalem lorsque La Mecque a basculé dans l’idolâtrie.

5.1.2 Mohammed priait à l’origine vers Jérusalem

سَيَقُولُ السُّفَهَاءُ مِنَ النَّاسِ مَا وَلَّاهُمْ عَن قِبْلَتِهِمُ الَّتِي كَانُوا عَلَيْهَا

قُل لِّلَّهِ الْمَشْرِقُ وَالْمَغْرِبُ يَهْدِي مَن يَشَاءُ إِلَىٰ صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ

(2:142) Les ignorants parmi les hommes diront : « Qu’est ce qui les a détourné de leur qiblah, laquelle était décrétée pour eux ? » Dis : « C’est à Dieu qu’appartient l’orient et l’occident, Il quide qui il veut dans un droit chemin. »

Le prophète priait à l’origine vers Jérusalem, et fut vivement critiqué lorsqu’il a reçu l’ordre de prier en direction de la ka’bah.

5.1.3 La nouvelle Qiblah est celle de la mosquée sacrée à La Mecque

وَكَذَٰلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا لِّتَكُونُوا شُهَدَاءَ عَلَى النَّاسِ وَيَكُونَ الرَّسُولُ

عَلَيْكُمْ شَهِيدًا وَمَا جَعَلْنَا الْقِبْلَةَ الَّتِي كُنتَ عَلَيْهَا إِلَّا لِنَعْلَمَ مَن يَتَّبِعُ

الرَّسُولَ مِمَّن يَنقَلِبُ عَلَىٰ عَقِبَيْهِ وَإِن كَانَتْ لَكَبِيرَةً إِلَّا عَلَى الَّذِينَ

هَدَى اللَّهُ وَمَا كَانَ اللَّهُ لِيُضِيعَ إِيمَانَكُمْ إِنَّ اللَّهَ بِالنَّاسِ لَرَءُوفٌ رَّحِيمٌ

(2:143) Et Nous avons fait de vous une communauté juste, afin que vous soyez témoins envers l’humanité, et que le messager soit témoin envers vous, et Nous n’avons fait de la qiblah qui vous a été décrétée qu’un moyen de savoir qui suit le messager de qui détourne ses talons, et certainement il s’agissait d’un grand [test], à l’exception de ceux guidés par Dieu, et Dieu ne laissera pas votre foi s’égarer. En vérité, Dieu est plein de gentillesse et de miséricorde envers les hommes.

قَدْ نَرَىٰ تَقَلُّبَ وَجْهِكَ فِي السَّمَاءِ فَلَنُوَلِّيَنَّكَ قِبْلَةً تَرْضَاهَا فَوَلِّ وَجْهَكَ

شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ فَوَلُّوا وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ وَإِنَّ الَّذِينَ

أُوتُوا الْكِتَابَ لَيَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِن رَّبِّهِمْ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا يَعْمَلُونَ

(2:144) Certes, nous t’avons vu (Ô Mohammed) tourner ton visage vers les cieux; Nous allons donc te diriger vers une Qiblah qui te siéra. Alors tourne (Ô mohammed) ton visage vers la mosquée sacrée ! Et où que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Et ceux qui ont reçu le livre (avant vous) savent pertinemment qu’il s’agit de la vérité émanant de leur Seigneur; Dieu n’est jamais oublieux de leur comportement.

وَلَئِنْ أَتَيْتَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ بِكُلِّ آيَةٍ مَّا تَبِعُوا قِبْلَتَكَ وَمَا أَنتَ

بِتَابِعٍ قِبْلَتَهُمْ وَمَا بَعْضُهُم بِتَابِعٍ قِبْلَةَ بَعْضٍ وَلَئِنِ اتَّبَعْتَ

أَهْوَاءَهُم مِّن بَعْدِ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ إِنَّكَ إِذًا لَّمِنَ الظَّالِمِينَ

(2:145) Et même si vous veniez à ceux à qui le livre a été donné avec tous les signes, ils ne suivraient pas ta qiblah, et tu ne suivrais pas leur qiblah non plus. Et certains d’entre eux ne suivent pas la qiblah des autres. Et si tu suivais leurs désirs après la connaissance qui t’est parvenue, tu serais certainement parmi les gens malfaisants.

وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ

وَإِنَّهُ لَلْحَقُّ مِن رَّبِّكَ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ

(2:149) Et où que tu ailles, tourne (Ô mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! C’est certes la vérité de la part de ton Seigneur, et Dieu n’est pas inconscient de ce que vous faites.

وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ

وَإِنَّهُ لَلْحَقُّ مِن رَّبِّكَ وَمَا اللَّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ

(2:150) Et où que tu ailles, tourne (Ô mohammed) ton visage en direction de la mosquée sacrée ! Et où que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Afin que les gens n’aient point de prétexte contre toi, à l’exception de ceux parmi eux qui sont injustes. Alors ne les craignez pas; Craignez-moi ! Afin que je parachève ma faveur à votre égard, et afin que vous soyez guidés.

5.2 La prière est un acte physique

5.2.1 La prière du danger

وَإِذَا كُنتَ فِيهِمْ فَأَقَمْتَ لَهُمُ الصَّلَاةَ فَلْتَقُمْ طَائِفَةٌ مِّنْهُم مَّعَكَ وَلْيَأْخُذُوا أَسْلِحَتَهُمْ فَإِذَا سَجَدُوا فَلْيَكُونُوا مِن وَرَائِكُمْ وَلْتَأْتِ طَائِفَةٌ أُخْرَىٰ لَمْ يُصَلُّوا فَلْيُصَلُّوا مَعَكَ وَلْيَأْخُذُوا حِذْرَهُمْ وَأَسْلِحَتَهُمْ وَدَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ تَغْفُلُونَ عَنْ أَسْلِحَتِكُمْ وَأَمْتِعَتِكُمْ فَيَمِيلُونَ عَلَيْكُم مَّيْلَةً وَاحِدَةً وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن كَانَ بِكُمْ أَذًى مِّن مَّطَرٍ أَوْ كُنتُم مَّرْضَىٰ أَن تَضَعُوا أَسْلِحَتَكُمْ وَخُذُوا حِذْرَكُمْ إِنَّ اللَّهَ أَعَدَّ لِلْكَافِرِينَ عَذَابًا مُّهِينًا

(4:102) Et quand tu es en leur compagnie et diriges la prière pour eux, qu’un groupe parmi eux se tienne à tes cotés, et qu’ils prennent leurs armes; qu’ils se retirent ensuite derrière vous, lorsqu’ils se sont prosternés, et fais venir un autre groupe qui n’a pas prié, pour qu’ils prient avec toi, et qu’ils se tiennent sur leurs gardes avec leurs armes. Ceux qui mécroient souhaitent que vous négligiez vos armes, et vos bagages pour fondre sur vous en une seule attaque. Aucun blâme [ne pèse] sur vous si vous éprouvez de la gêne en raison de la pluie ou que vous soyez malades et que vous posiez vos armes, mais prenez vos précautions. En vérité Dieu a préparé pour les incrédules un châtiment humiliant.

En cas de guerre comme ci-dessus, un groupe armé protège ceux qui font la prière, laquelle se termine symboliquement après la prosternation dans le verset. Aux coranistes égarés nous demanderons : Pourquoi un groupe armé protégerait ceux qui prient s’il n’y a avait pas de rituel physique ? La « prosternation » est de plus un fait avéré dans le verset.

5.2.2 Les positions de la prière rituelle

وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي شَيْئًا

وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ

(22:26) Et puis nous avons assigné à Abraham le site du temple: « N’associe rien à coté de Moi, et purifie mon temple pour ceux qui font le tawaf (rituel qui consiste à tourner autour de la Kaaba), et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors de la Salât]. »

يَا مَرْيَمُ اقْنُتِي لِرَبِّكِ وَاسْجُدِي وَارْكَعِي مَعَ الرَّاكِعِينَ

(3:43) Ô Marie, obéis à ton seigneur, prosterne-toi et courbe-toi avec ceux qui se courbent.

مُّحَمَّدٌ رَّسُولُ اللَّهِ وَالَّذِينَ مَعَهُ أَشِدَّاءُ عَلَى الْكُفَّارِ رُحَمَاءُ

بَيْنَهُمْ تَرَاهُمْ رُكَّعًا سُجَّدًا يَبْتَغُونَ فَضْلًا مِّنَ اللَّهِ وَرِضْوَانًا

سِيمَاهُمْ فِي وُجُوهِهِم مِّنْ أَثَرِ السُّجُودِ ذَٰلِكَ مَثَلُهُمْ فِي

التَّوْرَاةِ وَمَثَلُهُمْ فِي الْإِنجِيلِ كَزَرْعٍ أَخْرَجَ شَطْأَهُ فَآزَرَهُ

فَاسْتَغْلَظَ فَاسْتَوَىٰ عَلَىٰ سُوقِهِ يُعْجِبُ الزُّرَّاعَ لِيَغِيظَ

بِهِمُ الْكُفَّارَ وَعَدَ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ

مِنْهُم مَّغْفِرَةً وَأَجْرًا عَظِيمًا

(48:29) Mohammed est le messager de Dieu et ceux qui sont avec lui sont durs envers les incrédules, mais plein de compassion entre eux; tu les vois se courber, se prosterner à la recherche des faveurs de Dieu et de (Son) agrément; leurs visages (fronts) portent les empreintes laissées par les prosternations. Voici leur parabole dans la Torah et voici leur parabole dans l’évangile: Comme une graine qui germe, se fortifie, s’épaissit, puis s’élève sur sa tige, et ravie les fermiers alors que cela enrage les incrédules. Dieu promet la miséricorde ainsi qu’une récompense sublime à ceux parmi eux qui croient et pratiquent le bien.

En 22:26 nous voyons les différentes phases de la prière effectuée à la Ka’ba. En 48:29, peu après la mention de la conquête de La Mecque, de la mosquée sacrée et des rites de pèlerinage (48:24-27), il est tout naturellement question de « se courber, se prosterner » pendant la prière rituelle.

5.3 La bible confirme la prière rituelle musulmane

La notion de Qiblah et la prière rituelle :

Daniel 6:10 : Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Elohim, comme il le faisait auparavant.

Daniel 6:13 : Ils prirent de nouveau la parole et dirent au roi : Daniel, l'un des captifs de Juda, n'a tenu aucun compte de toi, ô roi, ni de la défense que tu as écrite, et il fait sa prière trois fois le jour.

1 Rois 8:48: S'ils retournent donc à toi de tout leur cœur et de toute leur âme, dans le pays de leurs ennemis, qui les auront emmenés captifs, et s'ils t'adressent leurs prières, en regardant vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers cette ville que tu as choisie, et vers cette maison que j'ai bâtie à ton Nom;

Prophétie de la prosternation lors de la prière rituelle à La Mecque

Esaïe 60:14 : Les fils de tes oppresseurs viendront s'humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t'appelleront ville de l'Eternel, Sion du Saint d'Israël.

Du fait de la prière rituelle, la prosternation était naturelle pour les israélites :

Mathieu 26:39 : Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

Josué 5:14 : Il répondit: Non, mais je suis le chef de l'armée de l'Éternel, j'arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, se prosterna, et lui dit: Qu'est-ce que mon seigneur dit à son serviteur?

Nombres 20:6 : Moïse et Aaron s'éloignèrent de l'assemblée pour aller à l'entrée de la tente d'assignation. Ils tombèrent sur leur visage; et la gloire de l'Éternel leur apparut.

Genèse 17:3-4 : Abraham tomba sur sa face; et Dieu lui parla, en disant: Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations.

Apocalypse 7:11: Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu,

Néhémie 8:6 : Esdras bénit l'Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant l'Éternel, le visage contre terre.

Nous voyons ici les phases successives de la prière rituelle musulmane : Les croyants se tiennent debout, ce qui est suivi de la position courbée et de la prosternation (coran 22:26, 48:29)

1 Chroniques 21:16 : David leva les yeux, et vit l'ange de l'Éternel se tenant entre la terre et le ciel et ayant à la main son épée nue tournée contre Jérusalem. Alors David et les anciens, couverts de sacs, tombèrent sur leur visage.

De même que le coran, La bible confirme donc qu’on prie en direction d’une qiblah (Jérusalem, et celle de La Mecque en Esaïe 60), et qu’il y a un rituel physique, notamment la position à courbée, la prosternation, la position à genoux.

6. Les coranistes égarés rejettent le calendrier lunaire

Il est courant de voir les coranistes révisionnistes, Jinn Dukhani y compris, prétendre que le calendrier islamique ne peut être lunaire en raison de la signification du mot ramadan et de la racine « ramida », qui signifie « être brûlé », ou « écorché par le soleil ». Sans étudier le contexte coranique dans son ensemble qui est pourtant limpide, ces derniers concluent que le mois de ramadan est le mois d’intense chaleur chaque année, et en déduisent que le calendrier islamique est donc solaire et non lunaire. Une fois de plus, ils sont dans un égarement évident. Explications :

Tout d’abord il est profondément illogique d’imaginer que Dieu aurait imposé aux musulmans de jeûner systématiquement pendant un mois d’intense chaleur (jeûne de ramadan), surtout dans le désert extrêmement aride de l’Arabie. Il y a deux interprétations principales qui lient la notion d’intense chaleur au fait que le mois de Ramadan soit le 9ème mois lunaire :

- La première raison pour laquelle la signification du mot « ramadan » est liée à la notion de chaleur intense est que les musulmans ressentent la faim et la soif pendant le jeûne, ce qui est similaire à ce qu’ils ressentiraient pendant un mois de grosse chaleur, sécheresse ou disette. Quoi qu’il en soit, l’Islam est une religion universelle, et puisque les saisons varient selon les lieux géographiques, et puisque le calendrier lunaire passe en revue toutes les saisons en un endroit donné tous les 33 ans, la raison principale est liée à la sensation de faim et de soif que nous ressentons où que nous soyons dans le monde.

- La deuxième raison est que, d’après le dictionnaire classique arabe/anglais d’Edward Lane, le mois de ramadan est « le 9ème mois des mois arabes : ainsi appelé parce que, quand ils ont changé le nom des mois à partir de l’ancien dialecte, ils les appelaient en fonction des saisons durant lesquelles ils tombaient, et ce mois, appelé “nâtiq” (ناتق) c'est-à-dire son ancien nom, correspondait avec les jours de chaleur intense. »

La section suivante explique pourquoi le mois de ramadan tombait à la même année au temps de la jâhiliyyah, ce que Dieu a ensuite déclaré interdit.

6.1 La différence entre les mots « sanat » (année solaire) et ‘âm (année lunaire) confirment le calendrier lunaire

6.1.1 Les verset 9:36-37 et l’interdiction du nasî dans le calendrier lunaire et les quatre mois sacrés du hajj

En effet, les arabes avaient corrompu le pur calendrier lunaire d’Abraham en ajoutant un mois intercalaire certaines années lunaires, et rajoutaient un treizième mois de temps à autre pour que les mois sacrés reviennent à la même période de l’année. Cette pratique idolâtre est appelée « nasî » (délai d’un mois sacré lunaire en insérant un mois intercalaire) et est condamnée par le coran en 9:36-37:

إِنَّ عِدَّةَ الشُّهُورِ عِندَ اللَّهِ اثْنَا عَشَرَ شَهْرًا فِي كِتَابِ اللَّهِ يَوْمَ خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ مِنْهَا أَرْبَعَةٌ حُرُمٌ ذَٰلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ فَلَا تَظْلِمُوا فِيهِنَّ أَنفُسَكُمْ وَقَاتِلُوا الْمُشْرِكِينَ كَافَّةً كَمَا يُقَاتِلُونَكُمْ كَافَّةً وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ مَعَ الْمُتَّقِينَ

(9:36) En vérité, le nombre de mois décrétés par Dieu est de douze mois, conformément au livre de Dieu depuis le jour qu’Il a créé les cieux et la terre ; parmi eux, quatre sont sacrés (les quatre mois sacrés du hajj); c’est la religion droite, alors, ne vous causez pas de tort à ce sujet, et combattez les polythéistes d’un seul bloc, de même qu’ils vous combattent d’un seul bloc. Et sachez que Dieu est avec les véridiques.

إِنَّمَا النَّسِيءُ زِيَادَةٌ فِي الْكُفْرِ يُضَلُّ بِهِ الَّذِينَ كَفَرُوا يُحِلُّونَهُ عَامًا

وَيُحَرِّمُونَهُ عَامًا لِّيُوَاطِئُوا عِدَّةَ مَا حَرَّمَ اللَّهُ فَيُحِلُّوا مَا حَرَّمَ

اللَّهُ زُيِّنَ لَهُمْ سُوءُ أَعْمَالِهِمْ وَاللَّهُ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الْكَافِرِينَ

(9:37) En vérité, le « nasîou » (« délai », c'est-à-dire, d’un mois sacré) est un surcroît de mécréance. Ceux qui mécroient se laissent égarer par cette pratique. Ils l’autorisent une année lunaire (‘âman), et l’interdisent une année lunaire (‘âman), pour faire coïncider le nombre que Dieu a prohibé (c'est-à-dire treize mois au lieu de douze, forçant ainsi le calendrier lunaire à coïncider avec les saisons), et autoriser ce que Dieu a interdit. Leurs mauvaises actions sont enjolivées [à] leurs [yeux], et Dieu ne guide point un peuple de mécréants.

9:37 est bien clair que le calendrier musulman est lunaire du fait du mot « ‘âm » (عام) qui signifie « année lunaire » dans le coran. Le coran utilise un mot différent pour définir une « année solaire », qui est le mot « sanat » (سنة).

« ’Âm » (عام), est dérivé de la racine « ’ama », qui signifie « entrer dans un contrat d’une année [lunaire] », alors que « Sanat » est dérivé de la racine « sanâ » (سنا), qui signifie « éclairer », « flamber », « briller », « éblouir ». Pour cette raison, le mot « sanat » signifie « année solaire » dans le coran, car le soleil est une intense source de lumière qui éblouit.

Le fameux dictionnaire classique arabe-anglais d’Edward Lane donne un certain nombre de définitions différentes (et parfois farfelues) de la définition de « ‘âm », par exemple qu’il s’agit d’un synonyme de « sanat », mais, parmi les définitions, mentionne la définition correcte d’un point de vue coranique et de ce que nous avons observé :

« ... et Suh (Es-Souheyli) dit, dans le R (c.à.d. le Rowd : Er-Rowd el ounouf de Es-Souheyli) , que le سنة est plus long que leعام ; c’est à dire que le premier correspond à « une seule révolution du soleil ; » alors que le dernier réfère aux [douze] mois arabes [collectivement]... ».

6.1.2 Le Verset 9:28: La clef pour cerner quels sont les quatre mois sacrés du hajj

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِنَّمَا الْمُشْرِكُونَ نَجَسٌ فَلَا يَقْرَبُوا الْمَسْجِدَ الْحَرَامَ بَعْدَ عَامِهِمْ هَٰذَا وَإِنْ خِفْتُمْ عَيْلَةً فَسَوْفَ يُغْنِيكُمُ اللَّهُ مِن فَضْلِهِ إِن شَاءَ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

(9:28) Ô vous qui croyez, en vérité, les incrédules sont impurs, alors ne les laissez pas s’approcher de la mosquée sacrée à l’issue cette [dernière] année lunaire qui leur est octroyée. (‘âmihoum) Et si vous craignez la pauvreté, alors Dieu vous enrichira de Ses largesses, si telle est Sa volonté. Certes, Dieu est Savant et Sage.

En 9:28, les incrédules avaient encore le droit de se déplacer librement dans le pays pendant les quatre mois de trêve décrétés en 9:2 à l’occasion des mois sacrés du hajj, y compris à la Mecque pour y accomplir le hajj, puisque le verset nous montre qu‘ils n’étaient plus autorisés à « s’approcher de la mosquée sacrée à l’issue cette année lunaire ». Le mot « ‘âm » (عام) signifie systématiquement « année lunaire » en arabe coranique, dans ce cas précis car la période du hajj est indexée sur un pur calendrier lunaire sans mois intercalaire comme nous l’avons étudié dans la section précédente. Le pronom démonstratif « hadha » (هذا = ce, cette) dans l’expression « à l’issue de cette année lunaire qui leur est octroyée » (بَعْدَ عَامِهِمْ هَٰذَا) souligne que les incrédules n’étaient plus autorisés à accomplir le hajj ni à fréquenter la mosquée sacrée à l’issue de l’année lunaire faisant suite au début de la trêve de quatre mois: Le dernier mois du calendrier lunaire s’appelant « dhoul hijjah » (littéralement « possesseur du hajj »), ceci implique donc que la trêve établie pendant les quatre mois sacrés s’est terminée avec le dernier jour du dernier mois du calendrier lunaire, qui est donc par définition le dernier des quatre mois du hajj. Si les quatre mois sacrés du hajj étaient à cheval sur deux années, comme l’Islam traditionnel le prétend, l’emploi du démonstratif « hadha » (هذا = ce, cette) n’aurait pu être possible.

9:28 constitue donc la preuve coranique que les quatre mois sacrés du hajj sont les 9ème, 10ème, 11ème et 12ème du calendrier lunaire musulman, c'est-à-dire les mois de ramadan, shawwal, dhoul-qi’dah and dhoul-hijjah.

Nous avons déjà cité 28:27 dans la section 4.2.1, et nous le referons ici car nous y voyons que parce que l’année lunaire se termine avec les quatre mois consécutifs du hajj prescrits par le coran (et corrompus par la sounnah), le beau père de Moïse peut se permettre de compter en « pèlerinages » au lieu d’années lunaires :

قَالَ إِنِّي أُرِيدُ أَنْ أُنكِحَكَ إِحْدَى ابْنَتَيَّ هَاتَيْنِ عَلَىٰ أَن تَأْجُرَنِي

ثَمَانِيَ حِجَجٍ فَإِنْ أَتْمَمْتَ عَشْرًا فَمِنْ عِندِكَ وَمَا أُرِيدُ أَنْ

أَشُقَّ عَلَيْكَ سَتَجِدُنِي إِن شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّالِحِينَ

(28:27) Il (Reuel, aussi appelé Jethro) s’écria : « Je désire te marier (Toi Moïse) à l’une de mes deux filles, en échange de quoi tu travailleras pour moi pendant huit pèlerinages (= 8 années lunaires). La décision t’appartiendra alors si tu désires en accomplir dix. Je ne veux pas te causer de difficultés ; tu me trouveras, s’il plait à Dieu, du nombre des véridiques.

« Pèlerinages » (حِجَجٍ) est ici un parfait synonyme d’« années lunaires » (اعوام = a’wâm).

6.1.3 Les versets 12:47-49 et l’alternance significative entre les mots sanat (année solaire) et ‘âm (année lunaire)

Les versets 12:47-49 sont une excellente indication de l’utilisation appropriée des mots « sanat » (année solaire) et ‘âm (année lunaire) :

قَالَ تَزْرَعُونَ سَبْعَ سِنِينَ دَأَبًا فَمَا حَصَدتُّمْ

فَذَرُوهُ فِي سُنبُلِهِ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تَأْكُلُونَ

(12:47) Il (Joseph) répondit : « Vous sèmerez sept années solaires (sinîna), comme de coutume, et ce que vous récolterez, laissez-le en épis, à l’exception d’une petite quantité, que vous mangerez.

ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ سَبْعٌ شِدَادٌ يَأْكُلْنَ مَا قَدَّمْتُمْ لَهُنَّ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تُحْصِنُونَ

(12:48) Ensuite viendront après cela sept [années solaires] rudes, qui consumeront ce que vous avez mis de coté, à l’exception d’une petite quantité, que vous stockerez.

ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ عَامٌ فِيهِ يُغَاثُ النَّاسُ وَفِيهِ يَعْصِرُونَ

(12:49) Ensuite viendra après cela une année lunaire (’âmoun), pendant laquelle les gens recevront beaucoup de pluie, et pendant laquelle ils [pourront à nouveau] presser (du jus, du vin, etc...).

En 12:47-48, le mot « sanat » est utilisé car il s’agit d’agriculture et de semer du grain et que le calendrier solaire est bien sûr obligatoire pour rester en phase avec les saisons (les égyptiens se basaient sur le calendrier sothiaque et la réapparition de l’étoile du berger à l’horizon tous les 365 jours pour compter les années solaires). Par contre, en 12:49, il n’est plus question d’agriculture, et c’est le mot « ‘âm » (année lunaire) qui est employé à la place, ce qui indique que les égyptiens utilisaient en parallèle un calendrier lunaire religieux au temps de Joseph. Vous pouvez consulter l’article « année solaire et lunaire » pour plus de détails.

6.2 Le nombre de mots « jour » entre le premier et douzième mot « mois » du coran

Un autre signe qui confirme que le calendrier religieux musulman est bien lunaire est que chaque fois que le mot « mois » est employé dans le coran (lequel apparaît 12 fois pour symboliser une année), c’est systématiquement d’un mois lunaire dont il s’agit ; je vous inviterai à vérifier de vous-mêmes les versets si vous voulez en avoir le cœur net : 2:185 (2), 2:194 (2), 2:217 (1), 5:2 (1), 5:97 (1), 9:36 (1), 34:12 (2), 46:15 (1), 97:3 (1) = 12 mots « mois ». La forme pure du mot « jour » apparaît 365 fois dans le coran, et le mot « jour » apparait 354 fois entre le premier (2:185) et le douzième (97:3) mot « mois », ce qui correspond à la durée moyenne d’une année lunaire, et prouve symboliquement que les mots « mois » réfèrent systématiquement au calendrier lunaire dans le coran. Le coran est codé mathématiquement à de multiples niveaux, et vous pouvez vérifier la liste des 365 mots « jour » dans l’article sur le « miracle de 19 » sur ce site.

6.3 Le miracle de Laylatoul Qadr (la nuit du décret)

6.3.1 La 27ème « nuit » de la 9ème lune (ramadan)

Un autre moyen de prouver dans le coran que le mois de ramadan est bien le 9ème mois lunaire (et non solaire) est le miracle mathématique qui prouve la date de Laylatoul Qadr (la nuit du décret, nuit de la révélation du coran). En résumé (il y a plus à dire que ce qui suit), la valeur mathématique de « laylatoul Qadr » est 410 :

ليلة القدر = 30 (ل) + 10 (ي) + 30 (ل) + 5 (ة) + 1 (ا) + 30 (ل) + 100 (ق) + 4 (د) + 200 (ر) = 410

Il y a 410 versets à partir du 27ème mot « nuit » depuis le début du coran (17:78) jusqu’au 9ème mot « lune » (21:33), un signe profond pour les gens sincères. La nuit du décret est donc clairement la 27ème « nuit » de la 9ème lune (ramadan) et, n’en déplaise aux coranistes révisionnistes, le calendrier lunaire est donc une réalité du coran et de l’islam. Vous pouvez vérifier vous-mêmes ces données dans l’article « Miracle de Laylatoul Qadr ».

6.3.2 Laylatoul Qadr codée dans le système des 365 mots « jour »

De plus, dans le système des 365 mots « jour » du coran, Dieu a superposé mathématiquement l’année solaire (365 mots « jour ») à l’année lunaire (354 premiers mots « jour » du système), ce qui est expliqué en détail dans l’article « miracle de 19 ». La première date possible du calendrier lunaire pour la nuit du décret quand une année solaire et lunaire démarrent le même jour dans ce système de 341 versets est le 262ème mot jour du système (explication détaillée dans l’article « miracle de Laïlatoul Qadr »), ce qui correspond au verset 42:7. Miraculeusement, ce dernier est l’un des très rares versets du coran qui parle précisément de la révélation du coran, c'est-à-dire lors de la nuit du décret !

(42:7) Et Nous t’avons (Ô Mohammed) révélé un coran en langue arabe, pour que tu puisses avertir la mère des cités (La Mecque), et toutes celles à l’entour, et avertir du jour (262ème mot « jour » du coran) du rassemblement (jour du jugement dernier) pour lequel il n’y a point de doute. Certains seront envoyés au paradis, et certains dans le feu ardent.

De plus, incroyablement, 42:7 est le 243ème verset du système des 365 mots « jour » du coran (lequel comporte 341 versets) et 243 = 27 x 9, symbolisant mathématiquement la 27ème « nuit » de la 9ème « lune » (mois de ramadan) ! Ces signes sont de profonds signes du coran que les gens sincères qui étudient en détail le phénomène accepteront à mon sens sans hésitation.

Les falsificateurs soit disant coranistes qui essaient de détruire l’islam basé sur le coran exclusivement en déniant le calendrier lunaire, que La Mecque est bien la ville du pèlerinage, que la prière comprend un rituel physique (etc...) devraient être terrifiés et avoir honte de ce qu’ils font.

Pour toutes les raisons énoncées dans cette partie (et il y en a d’autres dans l’article « miracle de laylatoul Qadr » que j’omettrai ici pour éviter d’être trop long), les coranistes révisionnistes sont donc dans un égarement profond, et le mois de ramadan est bien le 9ème mois lunaire.

Conclusion :

La mosquée sacrée n’est pas située à La Mecque ?! Vraiment ?! Lisons :

(48:24) Il est Celui qui a empêché leurs mains de vous porter atteinte, de même que vos mains, au sein de la Mecque (بِبَطْنِ مَكَّةَ), après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous avez fait. (48:25) Ils sont ceux qui ont rejeté la foi, vous ont maintenu à l’écart de la mosquée sacrée, et ont empêché vos sacrifices d’atteindre leur destination légitime (il s’agit ici du sacrifice pendant le hajj). Et s’il n’en était qu’il y avait des hommes et des femmes croyants que vous ne connaissiez pas et que vous auriez annihilés, et qui vous auraient [également] porté atteinte sans que vous soyez au courant de la situation... : C’est ainsi que Dieu embrasse de Sa miséricorde qui Il veut. S’ils avaient été [un groupe] distinct, Nous aurions certainement infligé à ceux qui ont rejeté la foi une rétribution douloureuse. (48:27) Dieu a assurément exaucé le songe prémonitoire du messager : « En vérité, vous entrerez dans la mosquée sacrée, s’il plaît à Dieu, en toute sécurité, en vous ayant rasé la tête, ou écourté [vos cheveux], et sans ressentir la moindre crainte ». Car Il savait ce que vous ne saviez pas, et a, de plus, parallèlement préparé le terrain pour une victoire imminente.

- 48:24-27 décrivent la conquête décisive de La Mecque, et indiquent que Dieu a évité une bataille meurtrière « au sein de la Mecque » (بِبَطْنِ مَكَّةَ) car il y a avait des musulmans qui y habitaient sans que l’armée du prophète ne le sache, et ils n’auraient pu faire la différence entre incrédules et croyants. Les versets sont sans équivoque : Ils mentionnent la « mosquée sacrée » et les rituels du hajj qui y sont pratiqués. L’une des preuves évidentes que la mosquée sacrée de La Mecque est bien le lieu saint de l’islam est qu’on y trouve la Ka’bah (5:97) et les monticules d’Al safa et d’Al Marwah (2:158). Ka’bah signifie « cube » en raison de la forme cubique du temple construit par Abraham. Où ailleurs qu’à La Mecque trouve-t-on un temple en forme de cube ?! Comment peut-on se laisser berner par les coranistes révisionnistes ?!

- La Bible a prophétisé l’avènement du prophète et du coran parfois des milliers d’années avant le ministère du prophète. C’est l’une des raisons pour laquelle le coran nous ordonne de croire aux livres révélés avant le coran (3:84, etc...).

La bible dit : Psaume 84 : (84:4) Bénis soient ceux qui résident en Ta maison ; Ils peuvent te célébrer encore, Sélah. (84:5) Bénis soient ceux qui trouvent leur force en Toi. Ils trouvent dans leurs cœurs des chemins de pèlerinage ; (84:6) lorsqu’ils traversent la vallée de Bacca (littéralement : « sèche » en hébreu), ils la transforment en lieu de sources, et la pluie précoce la remplit de piscines d’eau.

Le Coran dit : (14:37) Notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans cultures, auprès de Ta maison sacrée ; notre Seigneur, afin qu’ils puissent accomplir la prière rituelle, et que les cœurs des hommes se dirigent vers eux, et procure leur des fruits, afin qu’ils soient reconnaissants.

(3:96) En vérité, la première maison (de culte) établie pour l’humanité est celle située à Baccah (signifie « sèche », « aride » en hébreu). Elle est bénie et fait office de direction (houda) pour l’univers.

Le pays de Madyan est situé en Arabie, et chaque fois que le mot « pèlerinage » (hajj) est mentionné dans le coran, il s’agit systématiquement du pèlerinage à La Mecque :

La Bible dit : Exode 2:15 : Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits.

Le Coran dit : (28:45) Et Nous avons issu des générations et prolongé leur vies, et tu [Ô Mohammed] n’étais point un habitant du peuple de Madian leur récitant nos versets, mais Nous étions ceux qui [en] étaient l’origine. (28:46) Et tu [Ô Mohammed] n’étais pas sur le flanc du mont (le mont Sinaï) quand nous avons appelé (Moïse), mais [simplement] une miséricorde de la part de ton Seigneur, afin que tu puisses avertir un peuple auquel nul avertisseur n’était parvenu avant toi, [et] afin qu’ils puissent prendre garde.

(28:27) Il (Reuel, aussi appelé Jethro) s’écria : « Je désire te marier (Toi Moïse) à l’une de mes deux filles, en échange de quoi tu travailleras pour moi pendant huit pèlerinages. La décision t’appartiendra alors si tu désires en accomplir dix. Je ne veux pas te causer de difficultés ; tu me trouveras, s’il plait à Dieu, du nombre des véridiques.

Madian, c’est l’Arabie, pays du pèlerinage à La Mecque.

Le livre d’Ésaïe prophétise l’avènement du coran et du prophète Mohammed :

La Bible dit : Esaïe 29:10-12 : 10 Car l'Eternel a répandu sur vous un esprit de profond sommeil; il a bandé vos yeux; les prophètes et vos chefs, les voyants, il les a couverts. 11 Et la vision de tout vous sera comme les paroles d'un livre scellé qu'on donne à quelqu'un qui sait lire, en disant: Lis ceci, je te prie; et il dit: Je ne puis, car il est scellé; 12 Et on donne le livre à celui qui ne sait pas lire, en disant: Lis ceci, je te prie; et il dit: Je ne sais pas lire.

(Traduction : Bible Darby)

Le coran dit : (7:157) Ceux qui suivent le messager, le prophète illettré qu’ils trouvent mentionné (lit. « écrit ») en leur sein dans la Thora et l’évangile...

(29:48) Et tu (O Mohammed) ne récitais aucun livre avant cela (le coran), et tu ne l’écrivais pas de ta main droite, car, dans un tel cas, les falsificateurs auraient [eu raison] d’être en proie au doute.

Ésaïe 60 décrit en détail la ville de la Mecque et la mosquée sacrée, qui sera couverte de tribus habitant l’Arabie (Ésaïe 60:6-7); Ésaïe 60:8 prophétise que les pèlerins « voleront comme des nuées, comme des colombes vers leur colombier » vers cette ville sacrée, allusion au fait qu’ils prennent l’avion. Ésaïe 60:11 indique que les portes du sanctuaire de cette ville « ne seront fermées ni jour ni nuit » : La mosquée sacrée de la Mecque reste ouverte 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Ésaïe 60:14 prophétise que « Les fils de tes oppresseurs viendront s'humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds » (prière musulmane). Ésaïe 60:15 précise que la ville sacrée était « délaissée et haïe, Et que personne ne la parcourait », ce qui explique le peu de références historiques à La Mecque avant le prophète. Ésaïe 60:18 explique que les mots « salut » et « gloire » figureront sur les murs et portes du sanctuaire, ce qui est le cas depuis de nombreux siècles. Tous ces détails incroyables de vérité prouvent que le sanctuaire de Dieu pour le pèlerinage est bien celui de la mosquée sacrée de la Mecque en Arabie. Seuls les incrédules rejetteront ces faits.

Les coranistes révisionnistes rejettent que la prière rituelle musulmane comprend le rituel physique que nous connaissons (position debout, courbée, prosternation face contre terre):

Le Coran dit : (22:26) Et puis nous avons assigné à Abraham le site du temple: « N’associe rien à coté de Moi, et purifie mon temple pour ceux qui font le tawaf (rituel qui consiste à tourner autour de la Kaaba), et ceux qui se tiennent debout, se courbent, et se prosternent [lors de la Salât]. »

La Bible dit : Néhémie 8:6 : Esdras bénit l'Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant l'Éternel, le visage contre terre.

Les coranistes révisionnistes égarés rejettent le fait que la prière rituelle musulmane s’effectue vers une « qiblah » physique, c'est-à-dire la direction de prière vers le sanctuaire sacré agréé par Dieu. La bible et le coran confirment pourtant en de maintes occasions cette vérité indéniable :

La bible dit : Daniel 6:10 : Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Elohim, comme il le faisait auparavant.

1 Rois 8:48: S'ils retournent donc à toi de tout leur cœur et de toute leur âme, dans le pays de leurs ennemis, qui les auront emmenés captifs, et s'ils t'adressent leurs prières, en regardant vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers cette ville que tu as choisie, et vers cette maison que j'ai bâtie à ton Nom;

Le coran dit :

(10:87) Et Nous avons inspiré Moïse et son frère (Aaron) : « Etablissez votre peuple en Egypte dans des maisons, et établissez vos maisons selon la qiblah (direction pour la prière rituelle) et accomplissez la prière rituelle, et annoncez la bonne nouvelle aux croyants.

Moïse a donc ordonné au peuple d’Israël de prier vers La Mecque de retour d’Arabie!

(2:142) Les ignorants parmi les hommes diront : « Qu’est ce qui les a détourné de leur qiblah, laquelle était décrétée pour eux ? » Dis : « C’est à Dieu qu’appartient l’orient et l’occident, Il quide qui il veut dans un droit chemin. »

Le prophète priait à l’origine vers Jérusalem, et fut vivement critiqué lorsqu’il a reçu l’ordre de prier en direction de la Ka’bah :

(2:144) Certes, nous t’avons vu (Ô Mohammed) tourner ton visage vers les cieux; Nous allons donc te diriger vers une Qiblah qui te siéra. Alors tourne (Ô mohammed) ton visage vers la mosquée sacrée ! Et où que vous soyez, tournez vos visages en sa direction ! Et ceux qui ont reçu le livre (avant vous) savent pertinemment qu’il s’agit de la vérité émanant de leur Seigneur; Dieu n’est jamais oublieux de leur comportement.

Les coranistes révisionnistes égarés rejettent le calendrier lunaire musulman, et prétendent qu’il s’agit d’un calendrier solaire, car ils se basent sur une interprétation mal comprise du mot « ramadan » comme expliqué dans l’article.

Heureusement pour eux (ou malheureusement s’ils persistent dans l’erreur), les preuves coraniques qu’il s’agit bien d’un calendrier lunaire sont tellement nombreuses et écrasantes qu’il est même difficile de toutes les mentionner :

(9:36) En vérité, le nombre de mois décrétés par Dieu est de douze mois, conformément au livre de Dieu depuis le jour qu’Il a créé les cieux et la terre ; parmi eux, quatre sont sacrés (les quatre mois sacrés du hajj); c’est la religion droite, alors, ne vous causez pas de tort à ce sujet, et combattez les polythéistes d’un seul bloc, de même qu’ils vous combattent d’un seul bloc. Et sachez que Dieu est avec les véridiques. (9:37) En vérité, le « nasîou » (« délai », c'est-à-dire, d’un mois sacré) est un surcroît de mécréance. Ceux qui mécroient se laissent égarer par cette pratique. Ils l’autorisent une année lunaire (‘âman), et l’interdisent une année lunaire (‘âman), pour faire coïncider le nombre que Dieu a prohibé (c'est-à-dire treize mois au lieu de douze, forçant ainsi le calendrier lunaire à coïncider avec les saisons), et autoriser ce que Dieu a interdit. Leurs mauvaises actions sont enjolivées [à] leurs [yeux], et Dieu ne guide point un peuple de mécréants.

Nous avons prouvé dans l’article que le mot « « ‘âm » signifie « année lunaire » en arabe coranique, tandis que « sanat » signifie « année solaire ».

Le Coran comporte également de nombreuses preuves mathématiques que le calendrier islamique est lunaire et que le mois de ramadan est le 9ème mois. Par exemple :

Laylatoul Qadr (la nuit du décret, nuit de la révélation du coran) est la 27ème nuit de la 9ème lune. La valeur mathématique de « laylatoul Qadr » est 410 :

ليلة القدر = 30 (ل) + 10 (ي) + 30 (ل) + 5 (ة) + 1 (ا) + 30 (ل) + 100 (ق) + 4 (د) + 200 (ر) = 410

Il y a 410 versets a partir du 27ème mot « nuit » depuis le début du coran (17:78) jusqu’au 9ème mot « lune » (21:33), un signe profond pour les gens sincères. Et Il y a plusieurs autres exemples de ce type !

A quoi cela sert-il de rejeter les hadiths et de prétendre ne suivre que le coran si c’est pour perdre tout contact avec la réalité de la signification du coran et détruire tous les fondamentaux du rituel musulman? Les coranistes révisionnistes ne font que créer une nouvelle religion d’égarés après le sunnisme et le chiisme. Non content d’avoir perdu tout contact avec l’islam, certains d’entre eux cherchent en plus à égarer les musulmans sincères qui quittent l’islam traditionnel corrompu. Voilà pourquoi je m’élève dans cet article contre le tissu de mensonges qu’ils produisent, et il y en a d’autres que je n’ai même pas abordés.

Je prie que les gens qui auront lu cet article et ont souffert de l’égarement et du révisionnisme coraniste se réveilleront après avoir pris connaissance du contenu de cet article. Je prie qu’ils cessent de même lire les articles de Jinn Dukhani et autres consorts, car la seule chose qu’ils peuvent en tirer est le risque de devenir comme eux. C’est une immense perte de temps que de débattre avec ces gens là car la seule chose qui compte pour eux est de défendre leur orgueil et non la vérité.

Que Dieu nous protège de satan et des gens qu’il égare.

 

Source : La dérive coraniste

 

 

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